La digitalisation des économies informelles en Afrique urbaine : défis croisés entre les organisations internationales, les entreprises et la recherche universitaire
Ce panel s’inscrit dans le cadre du colloque
international « Trajectoires sociales à l’ère de la digitalisation des
économies informelles en Afrique urbaine », qui se tiendra le 14 mai 2025 à
Abidjan. Ce colloque vise à explorer les effets de la transition numérique sur
les formes d’organisation du travail, les trajectoires sociales et les modes de
production de valeur dans les villes africaines.
Alors que les économies informelles représentent une part majeure de l’activité
économique dans les pays africains (jusqu’à 89 % de l’emploi selon l’OIT,
2023), la montée en puissance des outils numériques transforme les modalités
d’accès aux marchés, les formes de travail, ainsi que les régimes de légitimité
associés à ces activités. Ce phénomène soulève des enjeux nouveaux pour les
politiques publiques, les entreprises, les organisations internationales, et
les chercheurs.
Ce panel vise à créer un espace de dialogue
intersectoriel autour des défis croisés que pose la digitalisation des
économies informelles, en réunissant des représentant·e·s du Forum National de
la Jeunesse de Côte d’Ivoire (FNJN), de l’OIT, de la Banque mondiale, du
ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, du ministère de la
Transition numérique, et du ministère de l’Emploi.
L’objectif est de confronter les approches politiques, économiques et
scientifiques sur :
Þ Les effets ambivalents de la digitalisation sur les
économies informelles (formalisation, exclusion, innovation, précarité)
Þ Les nouveaux besoins de régulation, d’accompagnement
et de formation
Þ Les formes émergentes de partenariat entre les jeunes,
les entreprises numériques et les institutions
Þ Les obstacles au dialogue entre recherche académique,
pratiques entrepreneuriales et cadres institutionnels
Public visé
Chercheur·e·s,
fonctionnaires, décideur·e·s politiques, représentants d’organisations
internationales (OIT, Banque mondiale, UNESCO), entrepreneur·e·s du numérique,
ONG, représentant·e·s de la société civile (jeunesse, syndicats, associations),
étudiant·e·s en sciences sociales, économie, et politiques publiques.
Veuillez
noter que pour les actes du colloque et l’ouvrage collectif à publier
ultérieurement, le comité scientifique attend de votre part une contribution
originale en fichier Word d’environ 1500 mots.